Hector Berlioz est venu d'une vieille famille du Dauphiné. Son père, Louis Berlioz, a été médecin et sa mère, Antoinette-Joséphina Marmion, une catholique fervente. À l'âge de six ans, Berlioz a été envoyé au séminaire pour suivre ses études. À la fermeture de l'établissement, en 1811, son père a décidé de se charger de son éducation, le destinant à une carrière de médecin. Ce qui ne l'empêchait pas de compléter sa formation avec un maître de musique qui lui enseignait le chant et la flûte. À l’âge de douze ans, il s'est mis à composer. En 1819, son père lui a acheté une flûte puis une guitare et Hector a commencé des leçons avec un nouveau professeur. Deux ans plus tard, Hector Berlioz a été promu bachelier ès lettres à Grenoble le 22 mars 1821.
Inscrit à l’école de médecine de Paris, il a quitté sa famille fin octobre et a suivi les cours pendant une année, avant d'écrire à son père qu'il préférait l’art à la médecine : « J'ai senti ma passion pour la musique grandir et l’emporter sur mon désir de satisfaire mon père ». Il s'est brouillé avec sa famille, fréquente l'Opéra de Paris et a suivi les enseignements de Jean-François Lesueur puis d'Antoine Reicha.
Alors que sa formation musicale est rudimentaire, il a commencé à jouer de la guitare. Il a été très tôt attiré par la vie parisienne des années de la Restauration des Bourbons, période marquée d'un grand élan culturel et intellectuel.
En 1823 il a étudié la composition au Conservatoire de Paris. Il a écrit la "Messe solennelle" en 1824, a découvert Weber (il s'en souviendra pour la "Symphonie fantastique") et malgré ses échecs au concours de Rome en 1827, 1828 et 1829 (sa cantate Cléopatre a été jugée injouable par le jury en 1829..), il a poursuivi ses études au Conservatoire (dirigé alors par le grand maître de l'époque Luigi Cherubini).
Au cours d'une représentation d'Hamlet, non seulement il a découvert Shakespeare, mais il est tombé amoureux de l'actrice irlandaise de la pièce, Harriet Smithson, qu'il épousera en 1833.
Il a découvert aussi Goethe et son Faust : il va écrire sur la traduction de Gérard de Nerval tout d'abord Huit scènes de Faust (1828) et puis en 1846 la légende dramatique La Damnation de Faust.
L'exécution en 1828 des symphonies de Beethoven par François-Antoine Habeneck va l'impressionner.
Dès 1830, six ans seulement après la Symphonie n° 9 de Beethoven, ses études, ses influences et aussi son génie (ainsi que son amour dévorant pour Harriet Smithson) lui ont permis d'écrire la "Symphonie fantastique", op. 14 qui a enthousiasmé Franz Liszt, mais a provoqué un grand scandale auprès d'un public qui ne se rendait pas compte de la portée de l'œuvre : elle va relancer la « musique à programme » ou « musique descriptive » et trouver des prolongements dans toute la musique allemande (Liszt, Richard Strauss) et française (Saint-Saëns, Dukas, Franck, d'Indy) qui va suivre. Dès 1834, il s'est fait connaître comme critique dans la Gazette musicale puis dans le Journal des débats, et y a soutenu son système musical qui subordonne l'harmonie à la recherche de l'expression.
Télécharger la "Symphonie fantastique"...
http://www.4shared.com/file/vgpSROgh/34_-_Markevitch_-_Berlioz_-_Sy.htm
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