mardi 31 août 2010

Como Nietzsche já dizia...

Recentemente
ressentimentos
a mente tentam
com pensamentos

que, claramente,
vão como os ventos
trazer tormentos,
pois Clara mente!


E mente rindo
da Morte em torno
de um jeito lindo.

Meu sangue morno
escorre... Infindo
é o retorno.

jeudi 19 août 2010

Citations baudelairiènnes

"La bêtise est souvent l'ornement de la beauté ; c'est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres, et ce calme huileux des mers tropicales. La bêtise est toujours la conservation de la beauté ; elle éloigne les rides ; c'est un cosmétique divin qui préserve nos idoles des morsures que la pensée garde pour nous, vilains savants que nous sommes !"


"Un artiste n’est un artiste que grâce à son sens exquis du beau, — sens qui lui procure des jouissances enivrantes, mais qui en même temps implique, enferme un sens également exquis de toute difformité et de toute disproportion. Ainsi un tort, une injustice faite à un poète qui est vraiment un poète, l’exaspère à un degré qui apparaît, à un jugement ordinaire, en complète disproportion avec l’injustice commise."


"La poésie, pour peu qu’on veuille descendre en soi-même, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d’enthousiasme, n’a pas d’autre but qu’elle-même ; elle ne peut pas en avoir d’autre, et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d’écrire un poème."


"Il n’y a que les amateurs de hasard, les fatalistes de l’inspiration et les fanatiques du vers blanc qui puissent trouver bizarres les minuties dans la poésie. Il n’y a pas de minuties en matière d’art."


"Les reproches que les mauvais critiques font aux bons poètes sont les mêmes dans tous les pays."



"La danse, c’est la poésie avec des bras et des jambes, c’est la matière, gracieuse et terrible, animée, embellie par le mouvement."


"Un verre de vrai vin doit ressembler à une grappe de raisin noir - il y a dedans autant à manger qu’à boire."


"Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie naïve, non voulue, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau."



"Le beau est toujours, inévitablement, d’une composition double, bien que l’impression qu’il produit soit une; car la difficulté de discerner les éléments variables du beau dans l’unité de l’impression n’infirme en rien la nécessité de la variété dans sa composition. Le beau est fait d’un élément éternel, invariable, dont la quantité est excessivement difficile à déterminer, et d’un élément relatif, circonstanciel, qui sera, si l’on veut, tour à tour ou tout ensemble, l’époque, la mode, la morale, la passion. Sans ce second élément, qui est comme l’enveloppe amusante, titillante, apéritive, du divin gâteau, le premier élément serait indigestible, inappréciable, non adapté et non approprié à la nature humaine. Je défie qu’on découvre un échantillon quelconque de beauté qui ne contienne pas ces deux éléments."


"Le rire est satanique, il est donc profondément humain. Il est, dans l'homme, la conséquence de l'idée de sa propre superiorité et, en effet, comme le rire est essentiellement humain, il est essentiellement contradictoire - c'est à dire, qu'il est à la fois signe d'une grandeur infinie et d'une misère infinie. Misère infinie relativement a l'être absolu, dont il possède de la conception; grandeur infinie relativament aux animaux. C'est du choc perpétuel de ces deux infinis que se dégage le rire."






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mercredi 18 août 2010

L'Amour comme auteur

Aujourd'hui je me suis réveillé et j'ai ouvert la fênetre, hélas! La fraîcheur, l'azur, le soleil s'éveillaient... L'horizon du matin amenait un bonheur d'impossible compréhension. C'était comme si Chet Baker chantait au loin: "Time after time I tell myself that I'm so lucky to be loving you... So lucky to be..." et j'ai eu ce sentiment que les poètes plus affectés insistent à appeler d'Inspiration, mais que je reconnais comme un symptôme d'un malheur plus profond.

Cette envie d'écrire des vers qui soient superficiels exprimant, au même temps, des sens infiniment inappréhendables. Des rimes qui soient évidentes et qui n'aient aucune musicalité. Ou, tout à fait au contraire, des mots qui n'aient ni rime ni raison, mais qui soient un sensible soupir soufflé par le vent. Bref, cette envie d'écrire des sottises...

Et j'ai composé un sonnet ridicule... Si ridicule que je le garderai (par bonheur de tous les lecteurs) perpétuellement dans la feuille maudite où il est naît... Mais c'est un sonnet que je n'échangerais ni même pas pour le plus beau et parfait poème dejà conçu par Baudelaire, le Roi des Poètes. C'est que l'écriture de ce sonnet, elle-même, m'a été dejà un moment si extraordinaire et intime que rien ne vaut le prix de l'avoir fait. Ni même pas l'éternité...


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mardi 17 août 2010

Une erreur de calcul

Hier, j'ai rencontré Mdm. X qui sortait pressée du supermarché. Je l'ai saluée, en faisant un signe, et elle s'est raprocchée avec un air d'avoir beaucoup de choses à faire.

- Bonjour, monsieur! Comment ça va?
- Ça va bien, et vous, madame?
- Ça va... Ça va... Mais je suis à la hâte.
- Veuillez m'excuser, madame, mais si vous voulez partir...
- Non... Ce n'est rien de grave!

Et l'on a encore parlé quelques mots sur tout genre de choses ordinaires que les gens ordinaires parlent quand elles se rencontrent devant un supermarché. Tout à coup, elle m'a interrompu, en disant:


- Mais il faut courir... Je suis à la hâte!

J'ai encore essayé de lui laisser aller et, pourtant, elle m'a retenu avec n'importe quelle excuse. Ainsi, l'on a continué a babiller des nouvelles de Y - "Oh! Il est à la fac du droit? Super!" - ou de Z dans son nouveau emploi, et caetera. Quand, aussi subitement que la première fois, elle m'a coupé la parole:



- Qu'est-ce que c'est tard! Je suis à la hâte!

Et je lui ai dit:



- Excusez, madame, mais c'est dejà la troisième fois que vous dites ça et vous ne partez pas. Veuillez pardonner mon indiscrétion et expliquez pourquoi vous êtes à la hâte...

- Oh, ça n'est rien de grave!, mais si vous y vous interéssez vraiment je vous expliquerai. Vous savez bien que ma fille étudie à l'École de la Coopérative... Et bien, il y avait une très bonne coordinatrice qui s'appellait Ondina. Elle travaillait toujours depuis très tôt jusqu'au soir, en aidant les enfants, réévaluant les épreuves, recevant les parents - et elle travaillait avec intelligence, vous voyez? Mais personne ne savait valoriser ses efforts et une fois je lui ai dit: "Dans cette école, personne ne vous reconnaît... C'est scandaleux!". Aprés ça, apparemment quelque chose a changé. J'ai entendu parler qu'elle s'est plainte auprès du directeur et, humiliée devant le Conseil des Professeurs, elle est partie furieuse. Maintenant, elle travaille dans une autre école et ma fille n'a personne pour lui aider... Il faut la changer d'école aussi.


Moi, j'ai été si perplexe devant cette petite histoire que je n'ai pu dire que:


- Oh, c'est dommage!

Et je suis parti tout de suite, en annonçant quelque excuse.


Après, quand j'ai medité sur cette question, je n'ai pu raisonner que d'une façon... "Qu'elle est sotte, mon Dieu!". Mais une autre voix me disait que, peut-être, elle n'aimait pas guère cette coordinatrice et qu'elle a fait ça pour lui persuader à sortir de l'école. Cette idée était possible si maintenant elle ne voulait pas changer aussi sa fille d'école, afin d'accompagner la coordinatrice. Mais non... Normalement, cette Mdm. X se montrait ingénieuse en société et je ne pouvait pas lui rapprocher le caractère. Mais je ne peux pas lui pardonner l'erreur de son calcul... Erreur causée par cette faute commune à toutes les femmes, c'est à dire: avoir une langue trop longue pour être gardée dans la bouche.



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dimanche 15 août 2010

Point de vue

"Lorsqu'il se décide à apprendre comment cuisinier un gâteau aux bananes au lieu de lire un beau poème de Baudelaire, on voit qu'un jeune et célibataire écrivain commence à devenir un homme - et un être plus mature."

Ainsi ma douce mère a évalué mon aprentissage culinaire de cet après-midi.

Pourtant, moi-même, j'ai une différente vision de cette situation...

"Lorsqu'il se décide à apprendre comment cuisinier n'importe quoi au lieu de lire un beau poème du meilleur poète français, on voit qu'un jeune idéaliste commence à devenir un vieux indifférent - inutile comme la lavure..."




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vendredi 13 août 2010

L'Apocalypse Amazonique

Il est encore tôt, mais les ténèbres envahissent chaque coin de cette ville bizarre. Le ciel est aussi noir qu'un corbeau maudit. Mes yeux n'arrivent pas à diviser les bâtiments qui dorment déjà, au bout de l'horizon. Et il est encore tôt.

Je ne sais pas comment expliquer ce terrible événement. Si même les espécialistes n'arrivent pas à trouver des raisons suffisament fortes pour les expliquer, ce ne sera pas moi à le faire. Cependant, je crois que tout a commencé avec la fumée qui sortait de chaque pinceau de cette ville. Je me souviens bien... ça fait quatre jours! On pensait, alors, que ce n'etait rien - et l'on permettait même aux enfants de jouer à côté de cet intéressant phénomène.

Mais le temps est passé et le feu n'a pas arrêté. Tout à fait au contraire, il a agrandi demesurément. Le ciel a pris une coloration grisâtre, l'air a developé un goût aigre et épais - comme celui des immenses villes polluées - et il y avait des cendres par tout. Les enfants sont tombés malades. Les vieux n'arretaient pas de se plaindre tout le temps des poumons. Et les jeunes, ceux-là faisaient comme s'il n'y avait rien, mais eux aussi ils ont commencé à souffrir la terrible influence de cette fumée qui tout envahissait.

Aujoud'hui, on a remarqué une considérable montée de la température: cinq degrés par rapport à hier. Le radio annonce que ça se doit à une front chaude qui arrive de l'intérieur du continent. Mais nous, les concitoyens de Vilhena, nous savons bien que cette raison n'est pas la vraie de ce changement du climat. Ça se doit au feu - à l'incontrolable, incontournable feu qui nous prend d'assaut.

Les mains meurtrières de cette fumée nous cerrent la gorge - respirer est lourd et difficile. Le choeur d'une toux sèche s'élève comme une symphonie funèbre. Des larmes coulent de nos yeux, pendant qu'on essaie de suivre les activités de chaque jour. Mais apparemment, on ne pourra plus vivre nos vies comme avant. On est damné... damné à mourir sous l'influence sinistre de cette fumée!






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jeudi 12 août 2010

Prophecya

The city is on fire. Vous connaissez bien votre destin - il faut marcher! Il faut bouger! Tout ce qui reste autour du feu périt... E nós estamos mortos, meu bem. But I died first and you didn't see... Now you don't listen to my words et toi aussi, tu seras morte... Bientôt... Ainda more tôt que you penses...


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mercredi 11 août 2010

Sur la solitude

La façon pour laquelle les hommes essaient d'échapper de leur propre solitude est plusieurs fois amusante - et je dis amusante, pour éviter de dire ridicule. J'ai un ami dejà âgé, par exemple, dont la principal activité de la journée consiste en passer chez le boulanger - mais, au contraire d'autres qui y passent pour acheter du pain ou des gourmandises à grignoter, lui, il y va pour parler à la jeune fille du boulanger. Normalement, ils ne se disent plus que six ou sept mots: "Bonjour, mademoiselle... Ça fait combien? ... Merci beaucoup!". Et après il rentre chez lui, en sifflant, comme s'il avait obtenu quelque chose grandieuse.

Il y a aussi une autre personne de ma connaissance qui attend, à chaque jour, presque religieusement, à côté de la porte, le moment auquel le facteur arrive pour ammener le courier. Eux aussi, ils ne se parlent que pour des courts instants, mais ça suffit pour donner un gôut tout doux a la journée de ce curieux solitaire.

Pour montrer la plus concrète preuve de ce que je veux dire, il me faut raconter quelque chose que j'ai découvert la semaine dernière. On était dans un petit café, comme d'habitude, et l'un des nos camarades nous a parlé sur cet homme - le plus incroyable, le plus invraisemblable d'entre tous les solitaires. Notre camarade nous a dit qui il écrit systématiquement trois lettres par jour. Mais ces lettres ne sont pas des correspondances ordinaires. Elles sont, au contraire, bien exceptionnelles. En effet, elles n'ont aucun destinataire. Au moins, elles n'ont pas de destinataires existant. Cette instigante personne écrit quotidionnement des lettres pour des amis imaginaires.

Mais je ne peux pas nier que moi aussi, j'ai des moments où je me sens proie de cette terrible bête - la solitude. Et je peux affirmer qu'elle m'attaque avec la plus grande violence lorsque j'écris des récits dans une langue étrangère, sur quelque chose que n'intéresse à personne et qui me fait sentir un peu moins seul.

Le voilà!



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la petitesse

On essaie de montrer toujours, soit par des photos (où les sourires sont constants), soit par des mots (où les hiperboles ronronnent), que notre vie est merveilleuse. Nos aventures sont les plus incroyables, nos jours sont pleins de surprises – il n‘y a rien d'ordinaire. Comme ça, la plupart des gens que je connais fait, bien comme les gens que je ne connais pas. Cette tendance à mytifier notre petite existence est partie du caractère humain. Nous sommes des grains du sable dans l’interminable plage de l’univers – mais, même aussi petit que des vers, nous voulons exalter notre immense capacité d’être petit. Comme nous sommes méprisables, mon Dieu !


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quelques études en français

Dans quel sense ai-je le même caractère que tous ces gens-lá ? Pourrais-je considérer être fait de la même matière qu’eux ? Ou moi, tout simplement pour me connaître si bien et pour savoir ce que je sais, je serais quelque chose de différente? Exceptionnel ?

Je ne sais pas... En fait, c’est plus croyable que je sois aussi stupide que tous les autres... Et, encore, plus méprisable pour avoir une idée si haute de moi-même.


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mardi 3 août 2010

Ponto de vista

Mostrar realidades
na fotografia é a arte
de esconder verdades.

lundi 2 août 2010

A Love & Roll concert

à distância
a imaginação é amplificador
dos imperceptíveis acordes
do amor.