mercredi 31 août 2011

La Marche de l'Empereur

Salut, mes élèves!

Hier j'ai regardé un super film que je vous conseille de regarder aussi! Il s'appelle "La Marche de l'empereur" (en portugais "A Marcha dos pinguins") et c'est un documentaire canadien (en français!) sur le procès de reproduction des pingouins...

Mais ce n'est pas un film "Disney" chiant, d'accord? Le film montre ce procès d'une façon poétique (émouvante même plusieurs fois) et il a fait beaucoup de succès. C'est pour tout cela qu'il a reçu l'Oscar 2005 (de meilleur film documentaire).

Je crois que vous le trouverez partout si vous voulez le louer, d'accord?

Alors, allez-y! Regardez-le!





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mardi 30 août 2011

PASSÉ COMPOSÉ - (É2)

Salut, mes élèves,

voilà que j'ai décidé de vous expliquer le passé composé îci. Comme ça vous pouvez réviser et apprendre un peu mieux, d'accord?

1- D'abord, pourquoi passé COMPOSÉ?

Parce qu'il est composé par deux termes: un auxiliaire (verbes ÊTRE ou AVOIR conjugués au présent) + le participe passé du verbe principal.

EX.: Je suis passé. > SUIS = auxiliaire; PASSÉ = participe passé du verbe 'passer'
Nous avons mangé. > AVONS = auxiliaire; MANGÉ = participe passé du verbe 'manger'

2- Comment savoir quel auxiliaire il faut utiliser?

On va utiliser ÊTRE toujours avec:
a) les verbes pronominaux (se lever; se coucher; etc.); EX.: Je me suis levé/ Tu t'es levé...

b) les verbes de la "maison" suivante...


Si vous faites attention, ils viennent plus ou moins* aux pairs de contraires:
ALLER/ VENIR
ARRIVER/ PARTIR
ENTRER/ SORTIR
MONTER/ DESCENDRE
NAÎTRE/ MOURIR
RESTER/ PASSER

* sauf: RETOURNER et TOMBER.

Encore, ils sont tous plus ou moins des verbes de mouvement - où le sujet (l'agent) est le même qui souffre l'effet de sa propre action.

Vous pouvez vous aider de ces idées pour "comprendre" les 14 verbes de la "maison", mais en réalité, vous devez les apprendre par coeur, d'accord?... Alors, lisez et étudiez beaucoup!

c) il y a encore un troisième groupe dont les verbes utilisent ÊTRE comme auxiliaire - ce groupe vient des verbes "dérivés" des verbes de la "maison". Dérivé veut dire: un verbe qui résulte d'un ajout d'un préfix à un des 14 verbes de la "maison". Ex.: RE-VENIR; DE-VENIR; RE-NAÎTRE; etc...
*** Attention! CONNAITRE ne vient pas de NAÎTRE!

Ex.: Je suis devenu; Tu es revenu; Il est rené...


!!! TOUS LES AUTRES VERBES utilisent AVOIR comme auxiliaire... Plus facile n'est-ce pas?


Mais la langue française n'est jamais si simple... Lisez les explications ci-dessous:

Vous vous rappelez de qu'est-ce que c'est un 'Objet Direct'?

De la façon la plus simple de vous expliquer: si DIRECTEMENT après le verbe on peut demander 'QUOI?' nous avons un objet direct. Ex.:

Je descends les valises. >>> Je descends QUOI? Les valises. = OBJET DIRECT

Je réponds au téléphone. >>> Je réponds À QUOI? Au téléphone. = OBJET INDIRECT, parce qu'il y a une préposition À avant l'objet.

J'entre dans la voiture. >>> J'entre DANS QUOI? Dans la voiture. = ce n'est pas un OBJET DIRECT, parce qu'il y a la préposition DANS...

Mais attention!...

J'entre la voiture. >>> J'entre QUOI? La voiture. = OBJET DIRECT


Ce n'est pas facile? J'espère que si!

Alors, on continue...

Si tu as un OBJET DIRECT après un verbe où nous devions utiliser ÊTRE comme auxiliaire (s'il est un des 14 de la "maison", par exemple) - IL FAUT UTILISER "AVOIR" comme auxiliaire (au lieu de "ÊTRE").

EX.: Je suis entré... MAIS: J'ai entré la voiture.
Tu es descendu... MAIS: Tu as descendu la poubelle.
Il est monté... MAIS: Il a monté les valises.

Si vous pensez comme je vous ai expliqué, que ces verbes sont tous plus ou moins des verbes de mouvement - où le sujet (l'agent) est le même qui souffre l'effet de sa propre action - ça commence à faire du sens. Vous pouvez noter que dans la phrase:
Je suis entré. >>> L'agent est le même qui souffre l'effet de son action,
mais dans la phrase...
J'ai entré la voiture. >>> Celui qui souffre l'effet de l'action (LA VOITURE) n'est pas le sujet (JE).

Essayez de repenser toutes les phrases du-dessus comme ça... Je crois que vous n'aurez pas de problème...


...

Ouf! Nous avons vu comment savoir quel AUXILIAIRE utiliser, n'est-ce pas? Mais il faut encore savoir COMMENT faire le PARTICIPE PASSÉ:

3- Comment former le PARTICIPE PASSÉ des verbes?

Les français ont classifié les verbes d'après le SON qu'ils forment au PARTICIPE PASSÉ...

a) 1er groupe: [é] >>> tous les verbes réguliers (qui finissent par -ER) et quelques autres. Exs.: ALLER (participe passé: ALLÉ); PASSER (p.p.: PASSÉ); NAÎTRE (p. p.: NÉ)... etc...

b) 2ème groupe: [u] >>> ces verbes finissent normalement par -OIR, mais pas toujours. Exs.: VOIR (participe passé: VU - comme dans "déjà vu"); AVOIR (p.p.: EU); VOULOIR (p.p.: voulu); VENIR (p.p.: VENU); etc...

c) 3ème groupe: [i] >>> ces verbes finissent normalement par -IR ou -IRE, mais pas toujours. Exs.: PARTIR (p.p.: parti ); SORTIR (p.p.: sorti ); METTRE (p.p.: mis ); PRENDRE (p.p.: pris ); etc...

d) 4ème groupe: [groupe des verbes qui n'ont pas de groupe... ahahah... ils sont amusants, ces français, n'est-ce pas?] >>> Exs.: FAIRE ( fait ); MOURIR ( mort ); ÉTEINDRE ( éteint ); et caetera...



OHHH PUTAIN... C'est long ça, hein?! Mais nous sommes presque à la fin... Si vous avez tout compris jusqu'îci ça va!

Dernier détail...

TOUJOURS qu'on utilise ÊTRE comme auxiliaire IL FAUT accorder le PARTICIPE PASSÉ au SUJET - accorder en GENRE et NOMBRE.

Pour accorder au féminin il faut ajouter un -E à la fin du participe passé... Ex.: Il est passé. Elle est passée.

Pour accorder au pluriel il faut ajouter un -S à la fin du participe passé... Ex.: Il est sorti. Ils sont sortis.

Pour accorder au féminin pluriel il faut ajouter un -ES à la fin du participe passé... Ex.: Il est descendu. Elles sont descendues.


MAIS ATTENTION! On fait l'accord seulement quand on utilise le verbe ÊTRE comme auxilaire!!! Alors...

Elle est sortie. >>> mais... Elle a sorti la poubelle.
Ils sont entrés. >>> mais... Ils ont entré la voiture.
Elles sont montées. >>> mais... Elles ont monté les valises.

Elles ont su la vérité.
Elles sont parties hier matin.
Nous avons mangé vite.
Vous êtes sortis.

Et caetera...

Pour apprendre le passé composé IL FAUT LIRE BEAUCOUP, d'accord? Et faire des exercices aussi... Alors, travaillez!!!

Pour finir, je vous conjugue un verbe pronominal au passé composé... SE LAVER... (pour tous les verbes pronominaux on utilise ÊTRE comme auxiliaire):

JE ME SUIS LAVÉ
TU T'ES LAVÉ
IL S'EST LAVÉ
ELLE S'EST LAVÉE

NOUS NOUS SOMMES LAVÉS
VOUS VOUS ÊTES LAVÉS
ILS SE SONT LAVÉS
ELLES SE SONT LAVÉES


Au revoir, mes élèves! Et à la prochaine!

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dimanche 28 août 2011

Horizontes

Abro meus olhos como se os abrisse pela primeira vez. O frescor da tarde de luz escorreu-me pelo corpo e senti o que sinto sem que possa tê-lo sentido. É uma confusão dos cinco em um e o que sou é tudo aquilo que em mim mesmo estou. Antes, tudo aquilo que em mim mesmo estive e tudo quanto estarei. Narro fatos que se talvez passaram sem que quase se notasse - como o amor entre muitas dríades e um fauno -, mas que hão de deixar uma marca aberta no peito. A primeira vez em que eu a vi não foi talvez primeira, mas foi como se fosse. Seus olhos eram verdes e eram mato como os que nunca vi. Olhei-os como se os olhasse na primeira hora da manhã. Te quero. E quero estes olhos meus. Não sei se cheguei a pensar assim, mas se penso hoje em como o teria pensado, quando a vi daquela vez, tenho certeza de que o penso. E você o foi... Corpo molhado rebolando assim de lado/ Corpo esguio que rebolando espanta o frio/ Corpo, corpo, tanto corpo, gostoso, corpo, corpo.../ Gozo... E não me esqueço do brilho translúcido que tinha sua pele pálida e como suas veias azuis se acendiam prometendo redenções. Seu sangue era vermelho, entanto. Não me esqueço. Mas isto é outra história. Abri meus olhos e tomei o primeiro gole e ela parecia à vontade e não disse nada à princípio e depois falei algo ao que ela retrucou e eu calei pesado. Existem poucas coisas mais densas do que o silêncio quando instala-se no espaço de um olhar, entre dois olhares. Ela sorriu. Disto estou certo, pois o sinto agora como antes o senti e é, agora, tal como se o sentisse pela vez primeira. Seu sorriso era feriado e sinos tocariam nas igrejas se anjos pudessem badalá-los. No seu sorriso, que tinha ainda um rubor inocente de que nos veríamos completamente despidos horas mais tarde, soube um convite ao seu jardim de delícias. Adivinhasse tudo quanto me aguardava, teria lhe dado a mão como lhe dei. Pergunto, mas indecisamente. Não sei se quero responder as perguntas, mas antes formulá-las como afirmações titubeantes. Há mais dignidade em saber-se ignorante do que em aspirar qualquer grandeza. Eis a sublime riqueza da Bíblia - la clef du festin ancien! -, pois no crepúsculo dos pensamentos há de vir a felicidade do homem. E ele acaso a busca? Digo... : - Ele acaso a busca. Ele tateia as paredes da vida, mas não parece se dar conta de ser infeliz. São ignorantes, e os ignorantes são abençoados e a eles está reservada a felicidade dos céus na terra... Mas creio que divago. Soubesse eu o desfecho, então, que a minha vida, agora, tem e faria como o faço outrora. Ou antes, como naquela hora senti que havia de ser feito. Não pensava excessivamente, mas sentia - e não por meio dos pensamentos - tudo quanto vivia. Assim foi que num dia de setembro - ah...! o outono lá é todo tédio e sono, a primavera acá paixão sincera - peguei na sua mão na varanda em que fumamos nossos cigarros e o cigarro cai e a minha mãe pega na sua e sinto como se tremesse (ou eu? você? não sei) e naquele momento teria dito adeus se soubesse que o destino


mas não soube e seguro a sua mão e num mesmo fôlego sentimos no hálito a cerveja (que beb éramos) e um gosto pesado da fumaça que subia e o coração que palpita e que nos diz: "- É ela! É ela!" e como contrariá-lo? ... Naquele momento fechei os olhos como se o fizesse pela vez primeira...oblongópticflâmelasuavavevaevoumômboloiounós... oblongó... Fecho os olhos e oblongópticfâmeloinfamusônalemdômbololounós... O fato é que um momento só condensa em si a existência - há de se-lo-encontrar e sentir a futilidade de uma vida que escoa, sem desníveis, tranquilamente pelo lodaçal do tédio. Cujo passar é longo, cujo sentir é parco. Nós somos antes do tipo que, mãos dadas na varanda de nós dois, cantamos: "- Oblongó! Oblongó!" e não tememos beber venenos do cálice da ira em que viagens transpersonais são orquestradas no palco de nós todos... Ei você! Você que lê! Você escuta esta canção ao longe? muitas vozes, muitos sons e são noites que ardem fins de tarde - mantras que ensinam segredos da efemeridade eterna KAMA! KAMA! Come on me! KAMA KAMA calme, oh-oui! KAMA KAMA cama em mi! KARMA CHIAMA call m'ao fi! e as vozes alçam-se aos céus e elevam-se como ondas de um mar tempestuoso - suas almas que alcançam alcáceres em voos de além; assim cantam todos os que sente'o mesmo gozo! e quem sou eu em meio a tantos... quem? eu sou aquele que te segurou a mão enquanto te beijava os pés - eu sou não mais que vassalo vosso, mia senhor, e sofro desta coita que o memória do coito outroro me provoca. eu sou aquele que te ama, pois que te amou e que somente tendo-te amado entende o verdadeiro amor e tende a ainda amá-lo. Tendo ao mar e à partida e a tudo que possa me dizer adeus. Não busco o porto, mas antes o pôr-do

-sol que já mais não me será dado conhecer. Meu vinho é o ideal, o verso, meu pão. Às vezes disperso navego em meio a vagas de um oceano impiedoso. Mas a maior parte do tempo deixo à deriva o pensamento e chega a plagas nunca imaginadas. O que escrevo e anuncio na voz de mil profetas me soa inimportante, mas (seria a pena apenas minha?) sinto ingente urgência no elevar-se das marés. Certamente, o solo ainda não é pronto - frutos gritam, flores protestam. Reivindicam todos juntos aos elementos invisíveis que os governam seu direito de existir. Vingam-se dos reis na realidade e eu canto e cantarei (como antes o jamais cantei) seus atos de luta e suas vitórias, mas, sobretudo, suas derrotas -, pois somente na derrota vê-se a força de quem luta. Eu não divago! Entrementes, ou antes, entretanto, sinto o olhar que repreende daquele que não lê (e que jamais lerá!) qualquer linha destas linhas que então lemos... 'Descansem os remos!, estamos no mar, mais tarde oraremos - para um dia voltar! ... O seu amor busquei por ilhas d'além-mar... e penei e penei e onde o fui encontrar? Nas memórias do mar, nas memórias do mar...' Cedeu-me Deus as trevas para me cobrir; quis também que os breus me desse para mó de me punir - teria o Senhor Nosso vergonha do que fez? Ou furioso aguarda em fogo a sua tez? Basta! hasta quando?!

Basta! É chegado o momento, camaradas, em que muitas vozes hão de ser uma só voz - e que de todos os Eles havemos de fazer um Nós! E os nós serão atados, górdios - para além de Alexandres! Os engôdos? Hão de ser todos desfeitos... Todos! A utopia que um dia sonharam, hoje sonharemos! E somos todos juntos, pois os braços nos damos e as pernas e as línguas e entramoscantando em assembléias de anjos e demônios. Não para sermos julgados, mas julgando. Eu divago, você diz, e eu replico 'EU?', eu não sou este que aqui está, mas quem é, na verdade, sou você que lê - você que lê e que concorda com a calhorda que nós somos... Sim, a calhorda que NÓS somos! Acuse-o de raso, ao autor, e (talvez com embaraço) notar-se-á o acusador na pele do acusado. Eis chegado, mia senhor, o momento em que a terra abrirá suas entranhas para que os pobre-diabos revele' a força do seu fogo. Nós todos já fomos condenados. Cabem-nos os números e os verbos - façamo-nos bom uso! E mesmo que não, pois em meio a tudo quanto movesempre sobra espaço pra paixão, aproveito os instantes que me restam - deste horizonte, enquanto o sol jamais se ponha - para confessar-te como nunca o fiz: "TE AMO! TE AMO! TE AMO! ODEIO AMAR-TE E AMO!" em poucas palavras e as repito infinitas vezes como um mantra a ser cantado pelos meus alvoreceres... "TE AMO! TE AMO! TE AMO! ODEIO AMAR-TE E AMO!" ... "TE AMO! TE AMO! TE AMO! ODEIO AMAR-TE E AMO!". ... Antes que venham as revoluções, adianto-lhes, hão de vir revelações!



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vendredi 26 août 2011

Verbes en -indre!

Il n'y a pas beaucoup de verbes avec la terminaison -indre, alors il faut avoir beaucoup d'attention avec eux.

Ces verbes sont, par exemple, teindre (tingir), peindre (pintar), feindre (fingir), éteindre (apagar), etc...

Ils suivent tous le modèle suivant:

TEINDRE

Je teins
Tu teins
Il teint
Nous teignons
Vous teignez
Ils teignent

Faites attention pour ne mélanger pas avec le verbe TENIR (avoir à la main, maintenir), dont la conjugaison suit le modèle du VENIR:

Je tiens
Tu tiens
Il tient
Nous tenons
Vous tenez
Ils tiennent


=DD

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Exercices
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Un haï-ku, voire deux!


La conjugaison
des verbes voir et avoir
n'a rien à voir.

(A conjugação
dos verbos ver e haver
não tem nada a ver.)


* "Voir" est un verbe très courant que l'on présente significant "percevoir avec les yeux". Quant à "voire", il s'agit d'un adverbe qui signifie "et aussi", "et même".

Je viens de le voir.

J'ai attendu des mois, voire des années.


Pour ne pas les confondre, l'on peut essayer de remplacer "voire" par "et même". Lorsque ce n'est pas possible, il s'agit du verbe "voir".


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lundi 22 août 2011

Une petite promenade

Arrivé à peine sur la rue - chaque valise pesant plus de 20kg -, il regarda autour de lui et remarqua une région typiquement de banlieu. Il y avait des gens qui passaient soucieuses de leurs petites vies, des gamines qui se regardaient sur la vitrine des magasins et qui rangeaient leurs cheveux, des enfants qui jouaient sur une place. Il laissa le panneau où il était écrit le nom de la gare "Nogent-sur-Marne" et continua son chemin.

Il marcha pendant quelques minutes et croyait qu'il n'était pas loin d'où il devait aller. Pourtant, les distances grandissent lorsqu'on porte plus de 40kg et il commença à se fatiguer. La nuit était déjà tombée, même s'il était encore quatre heures et demie - il ne voyait pas bien les noms des rues, mais marchait quand même. La sueur commença à écrouler de son visage et il faisait froid.'Oh, putain! J'arrive pas ou quoi?'

Soudainement, un autobus passa juste à côté de lui, presque en lui heurtant. La rue était étroite, il craignit - sa vue était étroite... 'Oh, putain! Oh, putain! Il faut marcher... Allez-y, tout droit!' et il continua.

Dans quelques secondes il verrait le lieu où il voulait arriver - un gros batîment gris, dont le visage semblerait dire: "Ne soit pas bienvenu!". Et, définitivement, il ne se sentira pas...



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Prochain chapitre

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mardi 16 août 2011

Sonneau


Oui, je peux,
si tu veux,
allumer le feu
de tes yeux -

avec les flammes
de mon âme,
où les femmes
du passé se pâment.

Si je veux,
oui, tu peux
jouer le jeu

de tous ceux
qui ne veulent
plus être seuls.




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dimanche 7 août 2011

Cioran, Emil

Emil Cioran (prononcé /tʃjo.ʁan/), né le 8 avril 1911 à Răşinari en Roumanie et est mort le 20 juin 1995 à Paris, est un philosophe et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949 (depuis le « Précis de décomposition »). Il vit la majeure partie de sa vie en France, mais il ne demande jamais la nationalité française. Il signe parfois sous le nom de « E. M. Cioran ».

Cioran naît d'un père prêtre orthodoxe et d'une mère athée. Après quelques années de vie heureuse à Răşinari, petit village de Transylvanie, alors partie intégrante du royaume de Hongrie, Cioran est traumatisé par un déménagement vers Sibiu, ville proche du village. Ce choc, ainsi que les relations difficiles avec sa mère et les nombreuses insomnies dont il souffre durant sa jeunesse, forment rapidement sa vision pessimiste du monde et le font penser au suicide.

Il fait des études de philosophie à l’Université de Bucarest dès l’âge de 17 ans. Ses premiers travaux portent sur Kant, Schopenhauer et, particulièrement, Nietzsche. Il obtient sa licence en 1932, après avoir terminé une thèse sur Bergson. En 1933, il va à l'Université de Berlin.

À 22 ans, il publie « Sur les cimes du désespoir », son premier ouvrage, avec lequel il inscrit, malgré son jeune âge, son nom au panthéon des grands écrivains roumains. Après deux années de formation à Berlin, il rentre en Roumanie, où il devient professeur de philosophie (1936-37).



Dans son pays d'origine, il s’approche des membres du mouvement fasciste et antisémite de la « Garde de fer ». En 1936, il publie « La Transfiguration de la Roumanie », où il développe une pensée passablement xénophobe et antisémite : « Les Hongrois nous haïssent de loin tandis que les Juifs nous haïssent du cœur même de notre société » et « Le Juif n’est pas notre semblable, notre prochain, et, quelle que soit l’intimité entretenue avec lui, un gouffre nous sépare ». Bien plus tard, il biffera les passages les plus antisémites pour l'édition française.

En 1937, la publication de son troisième ouvrage, « Des larmes et des saints », fait scandale dans son pays. Il s'installe alors à Paris pendant l'Occupation, grâce à une bourse, afin d'y terminer sa thèse sur le philosophe Bergson. Il abandonne alors toute idéologie pour se consacrer à l'écriture.


(Cioran, Ionesco et Eliade)


Refusant les honneurs, il décline entre autres le prix Morand, décerné par l'Académie française. Son œuvre, essentiellement composée de recueils d'aphorismes, marquée par l'ascétisme et l'humour, connaît un succès grandissant. En retour, il entretient des rapports ambivalents avec le « succès » : « J'ai connu toutes les formes de déchéance, y compris le succès. »

Les communistes qui ont pris le pouvoir en Roumanie après la Seconde Guerre mondiale interdisent ses livres et il reste à Paris jusqu'à la fin de son existence, vivant assez pauvrement, rédigeant ses ouvrages en français, tout en traduisant par ailleurs les poèmes de Stéphane Mallarmé en roumain. Il y est entouré par des penseurs et des écrivains tels que Eugène Ionesco, Mircea Eliade, Samuel Beckett, Henri Michaux ou Gabriel Marcel, et par quelques lecteurs fervents (mais peu nombreux).




Après la guerre, il écrit toute une partie de son œuvre en français, abandonnant totalement sa langue maternelle, le roumain : « En français, on ne devient pas fou », sous-entendu pour un non-francophone de naissance en raison de la syntaxe particulière de la langue.

L'œuvre de Cioran, ironique et apocalyptique, est marquée du sceau du pessimisme, du scepticisme et de la désillusion. En 1973, Cioran publie son œuvre la plus marquante : « De l'inconvénient d'être né ». En 1987, il publie son ultime ouvrage, « Aveux et anathèmes », avant de mourir, huit années plus tard, en 1995 de la maladie d'Alzheimer sans avoir mis à exécution son projet de suicide.





TRADUCTION: « SUR LES CIMES DU DÉSESPOIR »

Je ne connais aucune traduction au portugais de sa première oeuvre, « Sur les cimes du désespoir ». Alors, j'ai commencé à travailler sur ce projet... lentement, bien sûr, mais déterminément...

Voici l'adresse de la page:



Au revoir et profitez bien!

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mercredi 3 août 2011

Les adjectifs et les pronoms interrogatis variables

Les adjectifs interrogatifs.

QUEL (m. sg.) QUELLE (f. sg.)
QUELS (m. plur.) QUELLES (f. plur.)

- Les adjectifs interrogatifs se placent devant un nom. Ils s'accordent avec ce nom.

- Les adjectifs interrogatifs se placent également devant le verbe être.

Exs.: Quel fantôme? Il n'y a pas de fantôme îci!
Et d'abord, quelle est l'identité de ce fantôme?


Les pronoms interrogatifs variables

LEQUEL (m. sg.) LAQUELLE (f. sg.)
LESQUELS (m. plur.) LESQUELLES (f. plur.)

- Ils remplacent un nom qui précède ou bien qui suit (dans ce cas ils sont suivis de la préposition de).

Exs.: Voici deux leviers. Lequel vous faites tourner?
Lequel de ces levier faites-vous tourner?

- Quand ils sont précedés par les prépositions à ou de ils deviennent...

(m. sg.) (f. sg.) (m. plur.) (f. plur.)
auquel à laquelle auxquels auxquelles
duquel de laquelle desquels desquelles

Ex.: Un animal qui pique? Auquel pensez-vous..?


Chapitre 11 (F de l'O)

La sauterelle ou le scorpion

Raoul et le Persan arrivent à laisser les mains de Christine libres, mais elle ne trouve aucune poignéé! Elle voit seulement deux leviers: un qui a la forme de scorpion et l'autre de sautelle. Lequel choisir?

Cependant, Érik arrive et il découvre tout ce qui se passe. Il préssione Christine à choisir un levier...

Christine choisit le Scorpion et, lentement, les eaux commencent à recouvrir les sousterrains. Les tonneaux de poudre sont perdus, mais ils courent tous risque de mourir noyés...

...

Un jour, le Persan est dans son appartement quand il reçoit une illustre visite - Érik! Celui-ci arrive et lui racconte comment Christine, au dernier moment, pour sauver leur vie, accepte de devenir sa femme et pose un baiser sur son front. Un baiser que ni même pas sa mère lui a donné. Ce baiser lui fait réflechir... Il fait refluer les eaux vers le lac et gardent la vie du Persan et de Raoul - ils sont évanouis. Érik dit que Christine a tenu sa promesse, mais qu'il lui a libéré et que maintenant elle est loin avec Raoul.

Érik est malade et fatigué. Il s'en va...

Quelques semaines plus tard, les lecteurs du journal L'époque lisent dans la page nécrologique, ce bref est mystérieux message: "Érik est mort".


POUR S'ÉCHAUFFER

1- Dites si c'est vrai (V) ou faux (F).

1. Christine réussit à se libérer les mains. V
2. Il y a deux leviers: un scorpion et un scarabée. F
3. Érik comprend que Raoul est venu au secours de Christine. V
4. Christine choisit de faire tourner le scorpion. V
5. L'Opéra entier a sauté. F
6. Érik a sauvé Raoul et le Persan. V
7. Christine a épousé Érik. F (elle a accepté, mais Érik lui a libéré de sa promesse)
8. On apprend la mort d'Érik par une nécrologie dans le journal. V


3- Complétez les questions suivantes avec des adjectifs et des pronoms interrogatifs puis repondez (si vous avez besoin, souvenez-vous des règles des adjectifs et des pronoms interrogatifs ÎCI!).

1. Quels personnages essaient de sauver Christine?
Lequel des deux aime la jeune femme?
Raoul et le Persan. Raoul l'aime.

2. Dans quelle chambre se trouvent Raoul et le Persan?
Dans la chambre des supplices.

3. Christine doit choisir entre deux leviers; lequel va-t-elle chosir?
Le levier du scorpion.

4. Quels récipients contiennent de la poudre?
Des tonneaux.

5. Quelle décision prend Christine pour sauver ses compagnons?
Elle décide de tourner le levier du scorpion.

6. Pour quelle raison Érik décide-t-il de tous les sauver?
Parce que le baiser de Christine sur son front lui a fait réfléchir.

7. Voici trois journaux de l'époque: L'écho de Paris, L'époque et Le matin; dans lequel est annoncée la mort d'Érik?
Dans l'Époque.

8. Quel personnage vous est le plus sympathique?
Auquel préfériez-vous ressembler?
Le fantôme me semble le plus sympathique, parce qu'il intrinsèquement humaine. Pourtant, je préférerais ressembler à Raoul.

9. Auriez-vous préféré une autre fin? Laquelle?
Oui. Une fin où le fantôme tue tout le monde et se marie avec Christine...


VOCALISES

4- Relisez attentivement le chapitre et retrouvez les mots qui manquent dans les phrases suivantes.

1. Avec qui parlez-vous? demande Érik à Christine.
2. Dans la rue de Rivoli habite le Persan.
3. Christine, tournez le bon levier! dit Érik.
4. Il faut choisir! Et la jeune fille fait tourner le scorpion.
5. Érik garde son vin dans les caves de l'Opéra! Quelle idée bizarre! se dit Raoul.
6. Dans la page nécrologique du journal L'époque: "Érik est mort".
7. Christine a tenu sa promesse et elle est restée.
8. Érik a été si malheureux!

5- Érik intercept un message mystérieux dans le journal et comprend tout. Et vous?

La cigale doit se tenir prête. Le grillon et le scarabée sondent les galeries de la fourmilière.

Inventez dans le même esprit la réponse d'Érik.

Le grillon et le scarabée se feront chopper par la cigale.


ENTRACTE

7- Deux ailes ou deux L?

Retrouvez grâce aux photos les insectes de la grille.

Sauterelle

Papillon

(bah... le reste, à cause de la qualité des figures, je ne sais pas de quoi s'agit! =// )




Au revoir à tous!

Et bonne continuation des études!!!

mardi 2 août 2011

Révision 4: Élémentaire 1


Arrivés presque à la fin des révisions, on continue!!!


1- Complétez avec les adjectifs possessifs qui conviennent :
a) Pierre est très riche. _________ maison est immense et __________ voitures sont trop chics.
b) Tu aimes ____________ frère, n’est-ce pas ? Mais et ___________ rélations avec ____________ soeur ? Est-ce que tu l’aimes mieux maintenant ?
c) Mes grands-parents aiment _____________ enfants. ___________ premier fils a beaucoup de succès à ___________ profession. ______________ fille aussi est une victorieuse.
d) Mon oncle a deux enfants, un garçon et une fille. ___________ fils est mon cousin préféré. ___________ fille est l’amour de ____________ jeunesse. Il est marié avec Giordane, __________ tante.
e) Nous ne sommes pas organisés. ____________ maison est foutue et _____________ choses sont partout.
f) Mon petit-fils et ma petite-fille, je les aime. Je suis ___________ unique grand-père.
g) Vous avez une mauvaise humeur. ___________ présence suffit pour ne vouloir pas ___________ paroles.

2- Conjuguez les verbes qui sont entre parenthèses :
a) Nous ____________________ (devoir) prendre l’autobus îci !
b) Comment est-ce que tu _______________ (venir) chez moi ?
c) Ils ___________________ (pouvoir) venir à pied s’ils _____________________ (vouloir).
d) Ta maison ______________________ (être, négatif) pas trop loin ?
e) Je vous _____________________ (prévenir) que vous ______________________ (marcher, futur proche) beaucoup.
f) Nous ________________________ (recevoir, négatif) d’attention quand nous ___________________ (être) chez lui. Il _______________________ (avoir, négatif) d’éducation.
g) Ils ________________________ (venir) d’arriver du travail. Quand tu ____________________ (revenir) ?
h) Je __________________________ (pouvoir, négatif) les supporter !
i) Vous ____________________ (prendre) à gauche et _______________________ (suivre) tout droit !
j) Ils _____________________ (recevoir) un prix pour leur participation au concours.
k) Tu __________________ (devoir) partir maintenant. Si tu _________________ (partir) après, c’est la fin !
l) Ils ___________________ (prendre) la voiture pour aller chez nous.

3- Complétez les espaces avec les mois ou les noms des saisons.
a) En Europe, il fait très chaud au mois de juillet. C’est la saison de ____________________.
b) Le printemps, en France, se passe pendant les mois de _________________, __________________, ___________________.
c) En décembre, à l’Angleterre, commence la saison de ______________________.
d) L’été dure trois mois - _______________________, ____________________, _____________________ .
e) Quand les feuilles tombent, à l’Allemagne, c’est la saison de _________________________. Là-bas, ça se passe pendant les mois de____________________, _____________________, ____________________.


Réponses de la dernière révision : 1. a) Sa maison/ ses voitures. b) ton frère/ tes relations/ ta soeur . c) leurs enfants/ Leur premier/ sa profession/ Leur fille. d) Son fils/ Sa fille/ ma jeunesse/ ma tante. e) notre maison/ nos choses. f) leur. g) Votre présence/ vos paroles. /// 2. a) nous devons. b) tu viens. c) Ils peuvent/ ils veulent. d) ta maison n’est pas. e) JE vous préviens/ vous allez marcher. f) Nous ne recevons pas d’attention/ nous sommes/ Il n’a pas d’éducation. g) Ils viennent d’arriver/ tu reviens. h) je ne peux pas. i) vous prenez/ suivez. j) Ils reçoivent. k) Tu dois/ Si tu pars. l) Ils prennent. /// 3. a) l’été. b) mars/ avril/ mai. c) l’hiver. d) juin/ juillet/ aôut. e) l’automne/ septembre/ octobre/ novembre.



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Prochaine révision

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L'Opéra de Paris


Pour ceux qui veulent un peu plus d'informations, voici quelques adresses électroniques de l'Opéra National de Paris...




Exercices du chapitre

1- Dites si c'est vrai (V) ou faux (F).

1. C'est l'architecte Charles Garnier qui a conçu l'Opéra. V
2. La construction de l'Opéra a nécessité des travaux énormes. V
3. L'Opéra est construit dans un seul style. F
4. Il rassemble des matériaux nobles. V
5. C'est le Baron Haussmann qui a ordonné sa construction. F
6. L'Opéra est un monument symbole du Second Empire. V
7. C'est Napolélon III qui inaugure l'Opéra après la guerre de 1870. F
8. L'Opéra est à l'époque le lieu de rencontre des grandes classes sociales. V
9. L'Opéra a subi des transformations encore à notre époque. V
10. L'Opéra est situé dans le quartier du Printemps et des Galeries Lafayette. V


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