samedi 16 avril 2011

Toulouse-Lautrec, Henri (les verbes au Présent)

Henri de Toulouse-Lautrec est fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930). Il grandit dans l'ambiance ostentatrice de la noblesse.

Henri de Toulouse-Lautrec nait dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse - famille qui est jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, malgré son nom illustre, cette famille ne vit que comme une partie de l'aristocratie de province.

Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se font couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. C'est le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui sont cousins au premier degré. Ils ont deux garçons dont Henri est le plus vieux. L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîne leur séparation et Henri reste sous la garde de sa mère.

Henri de Toulouse-Lautrec a une enfance heureuse jusqu'au moment où, par suite de la consanguinité de ses parents, en 1874 commence une maladie qui affecte le développement des os. Ses os devient fragiles et entre mai 1878 et août 1879, il souffre d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêche de grandir au delà d'une taille de 1m52. Son tronc est d'une taille normale, mais pas ses jambes.



Incapable de participer aux activités qu’un corps normal permet, Toulouse-Lautrec vit pour son art. Il devient un peintre du post-impressionnisme, un illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il croque le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il contribue par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire. On le considère comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habite. Ses peintures dépeigne la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens.

(La Blanchisseuse 1884-1888)


Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il a coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac au mépris des convenances de l'époque), il entre dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Ses derniers mots sont adressés à son père qui est présent au moment de sa mort, faisant allusion aux goûts de cet aristocrate fantasque et passionné de chasse : « Je savais que vous ne manqueriez pas l'hallali ». Les relations que Lautrec entretiens avec son père sont sujettes à de nombreuses divagations non fondées. Il est enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé.


(Au Moulin de la Galette, 1889)


(Bal au Moulin Rouge, 1890)


.


.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire