jeudi 16 juin 2011

Défense de l'apprentissage traditionnel

À force des circonstances, je dois m'adresser directement aux élèves, surtout, à ceux qui me trouvent sadique au niveau de l'évaluation des notes. Je crois que le dialogue c'est la façon la plus correcte d'arriver au consensus, en évitant tous des contresens. Alors, auparavant j'exprimerai mon avis sur la question de l'évaluation des connaissances linguistiques.

D'abord, je dois éclaircir mon opinion sur l'importance de l'étude d'une langue étrangère. Que cette étude n'est pas un passe-temps (comme quelques-uns veulent), mais, tout à fait au contraire, qu'elle est matière de grande importance. Vu que c'est avec cette langue qu'on pourra nous exprimer (à l'étranger, par exemple) ou qu'on comprendra ce que veut dire une personne qui ne parle pas notre propre langue, je suis d'opinion que l'étude linguistique mérite tous nos efforts.

Comme si ça ne suffisait pas, on sait encore que l'aptitude de s'exprimer dans une langue est directement liée au développement de toute notre faculté d'expression. Alors, en apprenant une langue etrangère, on développe toutes nos capacités de transmettre une idée - même dans notre langue natale.

De plus, je ne dois pas oublier de mentionner les frissons qu'on sent lorsque le majestueux portail de l'édifice d'une culture (encore inconnue) s'ouvre devant nous. Il y se revèlent des poésies, des histoires, des légendes même - des musiques exotiques, plusieurs expressions des beaux-arts... Des possibilités infinies! La clef de cet édifice c'est la langue elle-même et la façon d'obtenir cette clef c'est l'étude... c'est l'effort!

Pour tout cela, je pense que personne n'a le droit de refuser l'importance de l'étude linguistique. Ainsi, si nous sommes tous d'accord avec cette conclusion, je voudrais bien vous conduire au point que je considère le plus décisif de mon exposition.

À l'égard de l'importance donnée à l'apprentissage d'une langue étrangère, rien ne peut nous empêcher d'apprendre le minimum necessaire pour nous faire comprendre. Et voici le rôle du professeur... L'homme dont le devoir c'est de nous signaler le droit chemin à parcourir avant d'acquérir la proficience* dans une langue.

Ce chemin est long, on sait, mais - avec son aide - il est moins pénible. C'est le professeur qui nous pointe la direction à suivre et c'est lui aussi qui nous dit comment on fait pour devenir fort (à fin de ne pas subir aux difficultés contournables). Voilà l'importance de faire les devoirs, dont je parle toujours... Ou celle des exercices d'audio... Ou encore de la lecture, de l'écriture, et caetera...

Une fois qu'on a dejà regardé la question de ce point de vue, on arrive à la conclusion (tout à fait inévitable) qu'on ne doit économiser aucun effort pour apprendre une langue; qu'on doit faire les devoirs; qu'il faut se soumettre à la fatigue des exercices répétés, même quand on n'a plus de force; qu'il faut écouter attentivement les explications; qu'il ne faut pas manquer les classes; finalement... qu'il faut se dédier.

Si on arrive à accomplir tout cela, la exécution d'un éxamen - même le plus difficile du monde - ne nous imposera pas de problème. Il ne sera plus qu'une confirmation de tout ce qu'on a appris... Une évaluation par laquel le professeur découvrira les points forts et les points faibles dans les connaissances de ses élèves, en trouvant lui-aussi ses propres faiblesses.

Moi, j'ai appris la langue française sur l'égide de Baudelaire, que j'ai connu via une édition bilingue des Fleurs du Mal. Cette connaissance s'est endurcie sous le feu des entraînements à la Légion Étrangère - l'enfer où j'ai vécu pendant 8 mois.

Alors, ne croyez pas qui vous auriez des classes qui sembleraient des sessions thérapeutiques en groupe - îci, ou vous parlez français, ou vous n'êtes pas...




* Proficience (néologisme dont la définition c'est: pleine capacité, aptitude...)

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(Voilà une musique de ma chère Légion Étrangère qui a tout à voir avec ce sujet là...
POUR ÊTRE LE PREMIER)



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1 commentaire:

Guimarães Silva a dit…

Je ne sais pas qu'est-ce qui m'avait pris quand j'ai écrit ce texte... Quelle bêtise alors!...

Ignorez-le!!!

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