Je ne sais pas comment expliquer ce terrible événement. Si même les espécialistes n'arrivent pas à trouver des raisons suffisament fortes pour les expliquer, ce ne sera pas moi à le faire. Cependant, je crois que tout a commencé avec la fumée qui sortait de chaque pinceau de cette ville. Je me souviens bien... ça fait quatre jours! On pensait, alors, que ce n'etait rien - et l'on permettait même aux enfants de jouer à côté de cet intéressant phénomène.
Mais le temps est passé et le feu n'a pas arrêté. Tout à fait au contraire, il a agrandi demesurément. Le ciel a pris une coloration grisâtre, l'air a developé un goût aigre et épais - comme celui des immenses villes polluées - et il y avait des cendres par tout. Les enfants sont tombés malades. Les vieux n'arretaient pas de se plaindre tout le temps des poumons. Et les jeunes, ceux-là faisaient comme s'il n'y avait rien, mais eux aussi ils ont commencé à souffrir la terrible influence de cette fumée qui tout envahissait.
Aujoud'hui, on a remarqué une considérable montée de la température: cinq degrés par rapport à hier. Le radio annonce que ça se doit à une front chaude qui arrive de l'intérieur du continent. Mais nous, les concitoyens de Vilhena, nous savons bien que cette raison n'est pas la vraie de ce changement du climat. Ça se doit au feu - à l'incontrolable, incontournable feu qui nous prend d'assaut.
Les mains meurtrières de cette fumée nous cerrent la gorge - respirer est lourd et difficile. Le choeur d'une toux sèche s'élève comme une symphonie funèbre. Des larmes coulent de nos yeux, pendant qu'on essaie de suivre les activités de chaque jour. Mais apparemment, on ne pourra plus vivre nos vies comme avant. On est damné... damné à mourir sous l'influence sinistre de cette fumée!

_____________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire