Aujourd'hui je me suis réveillé et j'ai ouvert la fênetre, hélas! La fraîcheur, l'azur, le soleil s'éveillaient... L'horizon du matin amenait un bonheur d'impossible compréhension. C'était comme si Chet Baker chantait au loin: "Time after time I tell myself that I'm so lucky to be loving you... So lucky to be..." et j'ai eu ce sentiment que les poètes plus affectés insistent à appeler d'Inspiration, mais que je reconnais comme un symptôme d'un malheur plus profond.
Cette envie d'écrire des vers qui soient superficiels exprimant, au même temps, des sens infiniment inappréhendables. Des rimes qui soient évidentes et qui n'aient aucune musicalité. Ou, tout à fait au contraire, des mots qui n'aient ni rime ni raison, mais qui soient un sensible soupir soufflé par le vent. Bref, cette envie d'écrire des sottises...
Et j'ai composé un sonnet ridicule... Si ridicule que je le garderai (par bonheur de tous les lecteurs) perpétuellement dans la feuille maudite où il est naît... Mais c'est un sonnet que je n'échangerais ni même pas pour le plus beau et parfait poème dejà conçu par Baudelaire, le Roi des Poètes. C'est que l'écriture de ce sonnet, elle-même, m'a été dejà un moment si extraordinaire et intime que rien ne vaut le prix de l'avoir fait. Ni même pas l'éternité...
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1 commentaire:
Porventura não.
Beijos,
Pagu.
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